Décors de crèche de Noël - Le choux-fleur

Pour choisir des santons de qualité, vous devez prendre en compte plusieurs critères. Ils doivent bien sûr être réalisés de façon artisanale en terre cuite et peints à la main … mais cela ne suffit pas !

Vous devez également porter une attention toute particulière à la finesse des détails (c’est la signature et le savoir-faire d’un « grand » santonnier). En particulier, le visage, le drapé et les formes du santon vous attestent de la qualité du moule. De même, le réalisme et l’expression du visage vous apporte des garanties sur la maîtrise du peintre.

Un santonnier renommé doit donc être reconnu « artisan d’art » … Et, comme gage de qualité, notre santonnier a également reçu 2 fois la médaille d’or du meilleur ouvrier de France !

Le mot santon vient du Provençal santoun (écrit ici en graphie mistralienne) qui signifie « petit saint ». A l’origine, les crèches vivantes avaient pour vocation de récréer la scène de la Nativité dans les églises, et ce depuis le Moyen Age sous Saint François d’Assises. Mais la révolution française les a interdites en public, ce qui a conduit les familles à utiliser des figurines factices pour continuer la tradition dans leur foyer.

Ces personnages étaient réalisés dans différents matériaux (papier mâché, mie de pain, plâtre). A Marseille, au XIXème siècle, la concurrence des marchands napolitains qui vendaient les santibelli en plâtre, a engendré une résistance des santonniers provençaux. Ils ont imposé l’argile cuite et proposé leurs créations sur des marchés aux santons. Ceux-ci sont encore très populaires aujourd’hui, en parallèle des marchés de Noël.